Fabrice di Falco

Sopraniste

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Surnommé le « Farinelli créole », Fabrice di Falco est né en Martinique à Fort de France. Suite aux diverses rencontres, il se décide à travailler sa voix pour interpréter le répertoire des castrats. Il entre au CNR de Boulogne-Billancourt (classe de Liliane Mazeron) dont il sortira en 1999 avec un Premier Prix à l'unanimité.
Fabrice Di Falco possède une tessiture de sopraniste/contre-ténor avec laquelle il chante pour rendre hommage aux Castrats.
Son timbre particulier lui permit de chanter pour Sa Majesté la Reine du Danemark au palais de Fredensborg (2004) et pour Sa Majesté le Sultan Qaboos bin Saïd avec l'Orchestre omanais dans un programme Mozart dirigé par Russel Keable (2007). En 2005 Fabrice di Falco fut l'invité du célèbre Quatuor Comique au Trianon de Paris, pour la Nuit des Musiciens à l'Olympia (Paris) aux côtés du saxophoniste Manu Dibango et en 2007, au Cirque d'Hiver dans un spectacle musical des arts martiaux modernes, Le Souffle du Vent, où il interpréta le rôle d'Orphée.
En 2008, au festival « C'est pas Classique » de Nice, il met en scène un programme métissé où danse, musique baroque et voix ne forment qu'un. Sous la direction de différents metteurs en scène, il réalise sa passion celle de relier le théâtre et le chant au travers des personnages qu’il interprète.
Les critiques musicaux saluent Fabrice di Falco pour la qualité de son timbre pur et l'éclectisme de ses programmes musicaux, du baroque au jazz, en passant par la comédie musicale. Il vient, cet été 2010, de remporter un vif succès, lors de concerts avec Madame Eve Ruggieri, dans des programmes en hommage au Prêtre Roux, Vivaldi.
Fabrice a suscité des vocations de chanteurs, notamment le contre-ténor Philippe Jaroussky, qui confiait, en 2007 à la journaliste Marie-Aude Roux du journal Le Monde qu’il avait choisi sa voix en entendant Fabrice Di Falco.
Amoureux de la musique religieuse baroque, il forme un duo avec la claveciniste Hughette Gremy-Chauliac dans un programme spirituel, où il interprète entre autres le Stabat Mater de Vivaldi el le Salve Regina de Pergolèse. Il chante aussi régulièrement avec l’organiste Laurent Jochum.
Discographie :
« Ombra mai fu », en soliste avec l’orchestre de Londres (1999)
« La voix du métissage musical », (Emma.1)
Des oeuvres pour castrats à la Musique religieuse (R.O.S.A.L.I.E. Production)
Le Cd d’Abbey Road (O, Naxos classicalmbra mai fu / True love), vente aux USA
Glass Harmonica avec Thomas Bloch, Naxos classical


Sopranistes et castrats
Les castrats étaient des chanteurs émasculés avant la mue afin qu’ils conservent la registre des voix de femme ou d’enfants (soprano ou contralto), tout en bénéficiant du volume sonore que confère le souffle d’un adulte. Très répandus en Italie et en Espagne, les castrats remplaçaient au XVI° siècle les femmes qui n’étaient pas autorisées à chanter à l’église. Au XII et XIII° siècles, les castrats passèrent au théâtre où ils connurent des succès triomphaux et furent accueillis dans toutes les cours d’Europe. C’est de cette époque que sont issus les airs d’opéras présentés aujourd’hui par Fabrice di Falco (Haendel, Purcell). Le dernier castrat sur scène fut Velutti, interprète préféré de Rossini à la Scala, qui se produisit jusqu’en 1829.

Le sopraniste, aujourd’hui, chante à la tessiture d’une femme soprano, par opposition au haute-contre qui a une voix similaire à une alto ou contre-alto. La spécificité du sopraniste réside dans sa facilité à passer du registre de voix de poitrine (la plus naturelle et la plus puissante) à la voix de fausset (qui correspond à la voix de tête chez la femme). Fabrice di Falco possède des cordes vocales longues et fines qui lui permettent cette voix ronde, riche en harmoniques, naviguant entre les graves et les aigus de la mezzo soprano.

Fabrice di Falco et les Dimanches Musicaux de Coignières

Voix sopraniste et orgue
avec Jean-Charles Pain à l'orgue
Voix sopraniste et orgue
avec Laurent Jochum à l'orgue

 

 
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