Quatuor de Cors de Versailles

accompagné à l'orgue par Sabine Heinrich


Jacques Abrell, Sylvie Cazal-Balestro, Christophe Gaurier, Christophe Vellard
sont des lauréats du Conservatoire National de Région de Versailles.
Ils enseignent le cor en différents Conservatoires ou Ecoles de Musique de l’Ile de France et donnent de nombreux concerts. On a pu les entendre régulièrement au sein de l’Ensemble Orchestral de Saint-Quentin-en-Yvelines. Dernièrement ils se sont produits à Maurepas, Elancourt, Trappes et Montigny dans le théâtre musical « Changez l’air ! » mis en scène par Laurent Searle avec les Chœurs de la Pléiade.

Le cor
Apparus dès l’âge du bronze, où ils remplacèrent des instruments primitifs en corne, la famille des cors recouvre divers instruments dont les plus courants sont les cors de chasse et les cors d’harmonies. C’est sous Louis XV que le cor s’enroule deux fois et demi sur lui même. Il est limité à un son fondamental jusqu’à ce qu’on lui rajoute des corps ou tons de rechange qui font varier la longueur du tuyau ; on le distinguera alors du cor de chasse en lui donnant le nom de cor d‘harmonie. Vers 1760 un corniste allemand Hampl découvre l’influence de la main introduite dans le pavillon qui permet non d’étouffer le son mais de faire varier sa hauteur d’un demi-ton (cor chromatique). Mais l’évolution la plus importante du cor provient de l’invention du piston par le Saxon Stölzel ; le cor est le premier instrument de cuivre à bénéficier du système de pistons.
Par ailleurs c’est entre 1750 et 1830 que le rôle des bois et les cuivres dans l’orchestre évolue : au départ chargés de doubler les cordes, ils deviennent concertants et même solistes.

Les compositeurs et le cor
Si l’on excepte des madrigaux de chasse, la première musique écrite spécifiquement pour le cor semble remonter à un opéra de Cavalli en 1639. Lulli l’introduit ensuite et, parce qu’il est très pratiqué dans les pays germaniques, il se répand dans toute la musique baroque : Buxtehude, Telemann, Bach (concertos brandebourgeois), Haendel. Devenu chromatique, il séduit Mozart (4 concertos), Haydn puis Beethoven. A partir de 1830 il devient un membre indispensable de l’orchestre symphonique : Berlioz, Mendelssohn, Tchaikowski, Malher, Debussy, Honegger. A nouveau des compositeurs du XX° siècle lui redonnent une place de soliste ou de concertant : Dukas, Hindemith, Britten, Tippett

Quatuor de cors de Versailles et les Dimanches Musicaux de Coignières

Du baroque au romantique et aux airs folkloriques
Avec Sabine Heinrich à l'orgue

 

 
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