Dimanche 25 novembre 2018
Trio Adrian Clarck
De classique au jazz et vice-versa !
Sandrine Conry, chant
Damien Argentieri, claviers
David Pouradier Duteil, percussions
Programme :
Du classique au jazz et vice-versa !
Une passerelle entre deux genres musicaux nés dans des pays et des époques très différents. : de Haendel, Rameau à Beethoven, Grieg, aux standards de jazz et à la chanson avec Aznavour et Björk.un aperçu du concert avec Le teaser du trio Adrian Clarck
Compte-rendu :
Quelques commentaires recueillis après le concert :
" Hier soir (dimanche 25 novembre) le Trio Adrian Clarck nous a ébloui par cette prestation, je garderai un formidable souvenir de ce concert inédit, programme où tout était réuni pour satisfaire le public, des passionnés de l'orgue classique aux amateurs de jazz. Nul doute que ce concert sera à l'origine de nouvelles rencontres. "
" La voix de Sandrine Conry nous a transporté sur un nuage, toute en émotions, ses petits mots sont empreints de simplicité, de délicatesse, juste ce qu'il faut. Damien Argentieri à lui seul est un orchestre et nos oreilles résonnent longtemps après ses notes si belles. Quant à David Pouradier Duteil, je suis toujours ébahi de voir comment il maitrise son instrument de façon si originale et talentueuse ! Et puis vous transmetttez tellement des ondes amicales et chaleureuses qu'on aimerait " vous serrer dans les bras"! "
" merci au Trio Adrian Clarck pour son talent et sa gestion impressionnante de ce répertoire inhabituel "Il n'y avait plus aucune place libre dans l'église à l'ouverture du concert par une transcription pour orgue de l'Ode à la Joie de L. Van Beethoven. Le programme présenté va illustrer à merveille l'excellence du Trio Adrian Clarck dans le métissage des styles musicaux et l'ouverture propre aux musiques improvisées.
Au fil du programme, les auditeurs ont reconnu des "tubes classiques" comme la Chanson de Solveig, extraite de l'opéra Peer Gynt de Edward Grieg, Laschia chio Pianga de l'opéra Rinaldo de Haendel ou encore une adaptation pour orgue et percussions de la Danse Les Sauvages extraite du Rondeau des Indes Galantes de Jean-Philippe Rameau.
Les standards de jazz ne sont pas oubliés avec My favourite things, Softly as a morning sunrise ou Ol' man river ; la chanson contemporaine non plus avec Parce que de Charles Aznavour ou Bachelorette de Björk.
La voix chaleureuse et ample de Sandrine Conry se développe dans l'acoustique réverbérante de l'église, alternant des aigüs de grande pureté comme dans les parties classiques et des registres plus graves, avec effets de micros, pour la partie jazz.
Damien Argentieri est passé avec aisance de l'orgue Hammond à l'orgue à tuyaux ; comme il l'a confié après le concert "il a retrouvé de vieilles sensations d'élève de Louis Robilliard (soliste international et professeur d'orgue au CNR de Lyon)".
David Pouradier Duteil, à la batterie, instrument que l'on ne rencontre pas souvent dans une église, a joué tout en finesse lorsqu'il accompagnait la voix de Sandrine et s'est laché dans quelques solos éblouissants. Fondateur du Trio Adrian Clarck, il se réjouit d'avoir accepté le défi de croiser classique et jazz et d'avoir élargi son répertoire en ouvrant des voies nouvelles.
