Dimanche 25 mai 2014 (Eglise de Coignières)

 Laurent-Martin Schmit, organiste

" De la foi... à la foire",

concert - spectacle

Duo Bicinium (cv)

Orgue : Laurent-Martin Schmit (cv)

Chant, flûtes et mise en espace :

Cäcilia Boyer (cv)

Cäcilia Boyer, soprano & flûtiste


Programme :

J.-S. Bach, J. Berthier, J.-N. Lemmens, J. Rutter, G. Caccini, L. Papp, H.J. Hufeisen, P. Burkhard, J.G. Ropartz, G. Piazza et improvisation de L.M. Schmit.

Compte-rendu :

Qui a dit qu'on ne pouvait être heureux dans la foi ?

C'est une représentation totalement novatrice, drôle et respectueuse à la fois que ces deux artistes ont conçu, mettant en espace et en rythme, avec quelques percussions et une petite scénographie, les deux parties du programme, œuvres sacrées puis œuvres plus enjouées. Tour à tour, la voix et l’orgue dialoguent, se soutiennent ou chantent en soliste.

La première partie (De la Foi...) commence par une belle pièce d'orgue, peu connue, de Edouard Andrès "Ave Maris Stella" (extrait sonore) et se clot avec le célébrissime "Ave Maria" de Caccini (extrait sonore), merveilleusement interprété par la soprano Cäcilia Boyer dont la pureté de timbre et l'interprétation toute en finesse ont sûrement ému plus d'une personne.
Au cours de cette partie nous avons aussi entendu la cantate de Pentecôte (Pfingskantate) de Jean-Sébastien Bach et un air sacré "The Lord bless you and keep you" de John Rutter, compositeur anglais contemporain trop peu connu en France. La Salutation angélique de J. Berthier (extrait sonore), pour flûte et orgue, a permis de découvrir les autres talents de Cäcilia Boyer à la flüte à bec : alto d'abord, puis ensuite sopranino pour le chant de l'alouette (joué depuis la chaire), enfin basse (cette flûte à bec ressemble un peu à un basson).

Duo Bicinium Duo Bicinium, Cäcilia Boyer, Laurent-Martin Schmit Cäcilia Boyer, soprano Duo Bicinium

La deuxième partie (... à la foire) fait appel aux facettes de comédienne de Cäcilia Boyer mimant les différentes parties d'une oeuvre peu connue "Au cirque" de Lajos Papp, adaptée à l'orgue par Laurent-Martin Schmit : Le charmeur de serpent (avec des accords orientaux), la funambule (se déplaçant sur un fil imaginaire), le jongleur roccoco ou le rêve de la danseuse (avec un très beau jeu de foulards colorés). Beaucoup de spectateurs ont écouté avec plaisir une chanson très connue de Paul Burkhard dans sa version allemande "O mein Papa". Après une pièce d'orgue de Guy Ropartz, le concert s'est poursuivi par un air baroque de Gaetano Piazza "Tonat caelum cum furore" et une brillante improvisation de Laurent-Martin Schmit sur l'air populaire "En passant par la Lorraine", avec la joyeuse participation du public pour les couplets.

Cäcilia Boyer, comédienne Cäcilia Boyer, comédienne Cäcilia Boyer, comédienne Cäcilia Boyer, flûtiste